à propos de "Prisonière" (mon 1er roman)

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Patrick
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à propos de "Prisonière" (mon 1er roman)

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Prisonnière
Luca Pavese
2009 – Edilivre


Je vais vous présenter mon premier roman « Prisonnière ». Je ne vais pas, pour cette première présentation me contenter d’un exercice tout juste en rapport avec le livre. Je vais également vous en dévoiler la genèse.

Car ce premier roman est né d’une souffrance, ou devrais je dire au cours d’une période de souffrance. Et pendant un temps, moi qui étais plutôt quelqu’un de très actif, ne sachant faire autrement que d’effectuer plusieurs tâches simultanément, je ne pouvais rien faire de plus que le travail pour lequel j’étais payé. Mais quand j’ai pu aller un peu mieux, mon esprit a repris ses habitudes et j’ai cherché à faire quelque chose de concret. Comme l’écriture me titillait depuis déjà quelques temps, je me suis lancé dans l’écriture. Et, peut-être à cause de cette souffrance physique, j’ai pour la première fois été au bout de l’histoire.

Écrire un roman ne se fait pas en quelques jours. Et si ma hiérarchie de l’époque lit un jour ces lignes, j’espère qu’ils ne s’en offusqueront point. J’ai mis plus d’une année pour arriver au point final de l’histoire. Quand j’ai commencé à réfléchir sur ce que je voulais écrire, je me suis tout naturellement tourné vers une histoire policière. J’adore les enquêtes policières !

Mais ce ne s’est pas arrêté là. Un ingrédient imprévu au tout début s’est invité. Comme je l’ai dit au début, je souffrais d’un mal qui alors m’étais inconnu. Ces douleurs sont entrées de plein fouet dans mon histoire, comme vous pourrez le découvrir quand vous lirez « Prisonnière ».
J’ai également voulu que mon personnage principal soit une femme. Les psys vont se régaler à cette déclaration. Et elle va hériter, en quelque sorte, de ces douleurs continues et handicapantes. Quand j’ai commencé à écrire le roman, j’ai monté une histoire policière, celle d’un directeur de banque que l’on retrouve mort, assassiné, au milieu de nulle part. Mais ça ne s’est pas enchainé comme je l’avais imaginé. Une part de la vie de la commissaire Hélène Lautrec a pris le dessus sur son travail de la même manière que ma souffrance avait dominé mon travail quelques semaines plus tôt. Mon récit est donc un mélange d’une tranche de vie et d’une enquête.

Comment résumer alors cette histoire ? Afin de trouver qui a occis le directeur d’une grande banque de la ville, la commissaire Lautrec va devoir se battre contre son corps et trouver la force de ne pas se laisser aller plus que de raison. Mais sera-ce suffisant ?
La lecture de ce roman vous donnera à la fois la réponse à cette question et vous amènera à réfléchir sur les maux qui peuvent toucher tout un chacun, proche ou éloigné de vous, et la manière dont vous pourrez éventuellement agir pour alléger une peine.
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